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| JANVIER/FÉVRIER 2017 |
GC MAGAZINE
#07
TECHNIQUE
| PAROLE D’EXPERT
naire, mais il peut être aussi
mobile, il est alors qualifié d’embar-
qué (moyens de transport, appareils
électroniques, etc.).
Quelles solutions ?
Les technologies de stockage
d’électricité se déclinent selon
quatre catégories :
• énergie mécanique (potentielle ou
cinétique) : stockage gravitaire par
pompage (STEP), stockage par air
comprimé (CAES), volants d’inertie ;
• énergies électrochimique et élec-
trostatique : batteries, condensa-
teurs, superconducteurs ;
• énergies thermique et thermo-
chimique : chaleur sensible ou cha-
leur latente, énergie par sorption ;
• énergie chimique : hydrogène,
méthanation.
Le stockage électrique à l’échelle
d’un bâtiment ou d’une petite col-
lectivité se résume aujourd’hui aux
batteries électrochimiques. Elles
permettent d’optimiser la gestion
de sources d’énergie renouve-
lable (solaire, éolienne ou autre),
notamment pour le lissage de la
charge journalière en station-
naire. Quelques batteries au plomb
peuvent répondre à ce besoin, de
même que des batteries au sodium
ou lithium-ion. L’apparition des bat-
teries Powerwall (Tesla) ou EDI ESS
(Samsung) ouvre des possibilités
de stockage moins encombrant,
moins coûteux et plus fiable. Ce
sont surtout les batteries à flux qui
EN SAVOIR PLUS
Les résultats de l’étude menée par le Costic et le Cnees sont mis à
disposition des adhérents de la Fédération Française du Bâtiment
et proposés sous forme de fiches techniques. Chaque fiche établie
décrit pour une solution de stockage donnée :
la forme d’énergie stockée et le principe physique utilisé (chaleur
sensible, chaleur latente, réaction chimique, mécanique) ; les ap-
plications visées (à l’échelle du bâtiment ou du quartier, stockage
journalier ou saisonnier) ; les indicateurs qualitatifs (densité et
efficacité de stockage, durée de vie, maturité, maintenance, coût
d’investissement) ; le principe de fonctionnement, les variantes
technologiques, l’offre industrielle et les exemples de réalisation quand
ils existent ; les verrous techniques restant à lever et les travaux de
recherche en cours.
Exemple d’une des 14 fiches réalisées (6 fiches sur le stockage d’élec-
tricité, 6 fiches sur le stockage thermique actif et 2 fiches sur le
stockage d’énergie thermique passif).
font l’objet d’études pour le stoc-
kage à ce jour. En effet, la notion
de durée de vie liée au nombre de
cycles de charge/décharge entre
en ligne de compte pour l’utilisation
des batteries en stationnaire : les
batteries à flux peuvent revendi-
quer plus de 10 000 cycles, contre
quelques centaines pour les batte-
ries au plomb, voire quelques mil-
liers pour les nouvelles batteries
sodium (NaS et Zebra). Demain, la
solution qui apparaît la plus promet-
teuse est le stockage sous forme
d’hydrogène, encore trop cher et
peu fiable aujourd’hui.
↑ 6 typologies de stockage d’énergie électrique.
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Stockage d'énergie thermique
Electrochimique
Electrique
Chimique
Force
Batteries
Energie de
pompage
Air comprimé
CAES
Volant inertie
Hydrogène
Supercondensateur
