GC MAGAZINE
#07 | JANVIER/FÉVRIER 2017 |
45
Francfort-sur-le-Main
14. – 18. 3. 2017
Energy
Nous avons les solutions :
efficacité, énergies
renouvelables, confort
Salon professionnel leader mondial
l’univers du bain, les techniques du bâtiment,
de l’énergie et de la climatisation et
des énergies renouvelables
Pays partenaire
Tél. +33 (0) 144 89 67 70
DOSSIER
| MAISONS À ÉNERGIE POSITIVE
T. R. :
En rénovation, nous
constatons que le prix moyen
d’installationd’uneVMCdouble
flux est de 6000 euros. Ce prix
est certainement excessif car
les artisans ont encore peu
d’expérience aujourd’hui et
vont gagner en rapidité, et que
par ailleurs les prix des acces-
soires nous semblent souvent
exagérés. Mais l’expérience is-
sue de nos nombreux chantiers
nous laisse penser que le prix
fourni posé d’une VMC double
flux ne devrait pas dépasser les
4000 euros.
Pour un poêle à granulés bouil-
leur, qui permet également de
produire l’ECS, les prix quenous
constatons sont corrects et se
situent autour de 4 000 euros
fourni posé. Le coût global VMC
double flux et poêle s’élève donc
dans une maison à 8000 euros.
Il ne s’agit pas d’une solution
onéreuse compte tenu du triple
service rendu : performance,
confort et qualité de l’air !
GCM :
Les solutions thermody-
namiques peuvent-elles être,
selon vous, des solutions en ré-
novation ?
T. R. :
Nous apprécions beau-
coup les PAC géothermiques
qui permettent d’atteindre, pour
le chauffage, des COP mesurés
allant jusque 6 et offrant, en
été, une solution de rafraîchis-
sement gratuit (géocooling).
Mais faire venir une foreuse en
maison individuelle se révèle
onéreux, en tout cas pour l’ins-
tant enFrance (cen’est pas le cas
en Suisse…).
GCM :
Si ce n’est pas indiscret,
comment vous chauffez-vous ?
T. R. :
J’ai appliqué chez moi,
dans la Drôme, la rénovation
énergétique que nous pré-
conisions dans le dispositif
opérationnel de rénovation
énergétique des maisons indi-
viduelles (DORéMI), dévelop-
pé conjointement avec l’insti-
tut négaWatt. J’ai donc installé
une VMC double flux et, pour
unique émetteur de chaleur, un
poêle à bûches de 5 kW. Je suis
ravi car il y a avec le poêle, une
chaleur émotionnelle qui n’est
pas négligeable. J’ai choisi un
équipement à bûches et non à
granulés car je prends plaisir à
nourrirmoi-même le foyer. Pour
tout dire, cela me rappelle mon
enfance, allumer le feu tous les
matins est en quelque sorte ma
madeleine de Proust.
GCM :
Et mettre les bûches en
rentrant du travail est également
plaisant ?
T. R. :
Bénéficiant d’une bonne
orientation, j’ai calculé que le
soleil apporte une puissance de
chauffage de 6 kW, soit plus que
le poêle, que je rallume donc ra-
rement le soir…
GCM :
N’avez-vous pas froiddans
les chambres ?
T. R. :
Grâce à laVMCdoubleflux,
je constate, entre la chambre la
plus éloignée et le salon où est
installé le poêle, une différence
de température de seulement
2 °C au plus froid de l’hiver.
GCM :
Et pour votre eau chaude
sanitaire ?
T. R. :
Pour l’eau chaude sanitaire,
j’ai des panneaux solaires ther-
miques reliés à unballonque j’ai
volontairementsurdimensionné
pour voir si je pouvais produire
uniquement avec le soleil. Et ef-
fectivement, l’épingle électrique
d’appoint ne sert jamais. Durant
lemois de décembre dernier, qui
n’est pas le plus ensoleillé, j’ai
même dû le décharger plusieurs
fois durant la nuit…
